Login

La compétition reste très forte pour les céréales à l’international

Les prix du blé comme ceux du maïs ont clôturé en baisse le lundi 29 janvier 2024 sur Euronext.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le blé français a rattrapé le blé russe dans la zone des 235 $/t Fob, rapporte Argus Media-Agritel dans sa lettre du 30 janvier 2024. « La compétition sur la scène internationale reste rude et les disponibilités encore à écouler sont nombreuses, ce qui oblige les opérateurs à ajuster le prix en fonction de l’origine la moins chère, argumente le cabinet. La compétition est d’autant plus rude que la Chine a désormais autorisé l’importation de blé argentin. Cette course aux volumes devrait perdurer jusqu’au moment où un nouvel élément fondamental rebattra les cartes. »

Le lundi 29 janvier 2024 sur Euronext, la tonne de blé a terminé la séance à 213,75 euros (–1 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 215 euros (–2 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a clôturé à 185,75 euros (–1 euro) sur l’échéance de mars et à 190,25 euros (–1 euro) sur juin.

Ce mardi 30 janvier, peu avant 11 heures, la tonne de blé s’échangeait à 213,75 euros (stable) sur l’échéance de mars et à 215,25 euros (+0,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 185 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de mars et à 189,50 euros (–0,75 euro) sur celle de juin.

« La Commission européenne publiait au début de la semaine ses nouveaux bilans avec en blé, une hausse du stock de fin de + 0,7 millions de tonnes, à 19,1 millions de tonnes. En maïs, les importations sont reconduites à 19 millions de tonnes alors que la compétition entre ce produit et le blé fourrager est rude. C’est notamment le cas en raison de la reprise des flux au départ de la mer Noire avec des origines ukrainiennes ultra-compétitives », complète Argus Media-Agritel.

Les blés américains pénalisés par le renforcement du dollar

À la Bourse de Chicago, selon Sitagri, les marchés américains du blé ont terminé la séance de lundi 29 janvier avec des pertes de plus de 1 %, « dans le cadre d’une baisse généralisée des marchés céréaliers. » Argus Media-Agritel ajoute que les origines États-Unis sont pénalisées par le renforcement du dollar, au plus haut depuis plus d’un mois.

« Les contrats à terme sur le maïs de l’ancienne récolte ont ouvert la voie à la baisse avec des pertes de plus d’un pour cent au début de la semaine », indique Sitagri.

« Bien que suspendus aux semis brésiliens, les opérateurs du marché du maïs laissent derrière eux toute prime de risque pour se concentrer sur un bilan sud-américain globalement confortable, précise Argus Media-Agritel. Si les prochaines semaines resteront le théâtre d’une vigilance accrue, la hausse à plus de 56 millions de tonnes de la production de maïs argentine compensera en partie la probable dégradation de la safrinha brésilienne. Ces éléments empêchent le maïs américain de se tenir malgré des inspections dans la fourchette haute des attentes, à 901 958 tonnes. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement